Les femmes, depuis la nuit des temps, ont fait preuve d’une violence le plus souvent étouffée, car trop choquante pour être dévoilée. L’image de la femme nourricière et généreuse étant encore persistante, il est donc, pour le monde entier, difficile de les croire autrement, encore aujourd’hui. Pourtant, on constate toujours la présence de ce fait, avec, dans la mythologie grecque, des femmes telle que Méduse, aux cheveux-serpents et au regard qui pétrifie quiconque ose la regarder dans les yeux; ou encore Medée, là aussi personnage mythologique, qui serait, selon le mythe, coupable d’une série de meurtres ponctués de fuites, qui la voit accomplir une série de voyages à travers la Grèce antique.
La tendance à donner des excuses aux femmes est aussi omniprésente que la violence elle-même.
Ainsi, dans nos cas étudiés, on lira : Les sœurs Papin ? Elles s’aimaient, et bien sûr, leurs folies respectives n’arrangeaient rien. Ilse Koch ? Elle, avait soif de pouvoir, elle ne savait pas ce qu’elle faisait, et puis, pendant la Seconde Guerre Mondiale, c’était la raison du plus fort. Quant à Aileen, elle ne prenait aucun plaisir à tuer tous ces hommes, et c’est sa vie qui a fait d’elle ce qu’elle était : une femme en perdition, n’ayant comme seul recours face aux difficultés, que la violence.
La violence féminine, un fait aussi invraisemblable que complexe, qu’il nous a plu d’étudier tout au long de ce TPE. De cette complexité est née une nouvelle façon d’écrire devenue très en vogue au fil des années : reprendre les faits réels dans l’art et bien sûr dans la littérature. Mais de quelle façon ? Quelles sont les interprétations qu’en donnent les auteurs, réalisateurs ou même les artistes. Autant de questions que de réponses, apportées dans cette étude.
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