L'art de tuer au féminin

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Introduction


 

  Depuis toujours, l’art (cinéma, littérature..) nous donne une image parfois erronée de la femme. Ainsi, l’homme la perçoit comme un être qui se doit d’être idéal, à son idée, parfaite combinaison d’un corps gracieux et délicat, s’occupant du foyer familial, et munie de qualités telles que la gentillesse et la générosité. Ces clichés nous renvoient à une personne aimante, soumise aux désirs de son époux et néanmoins heureuse de sa condition, à l’image de la Sainte Vierge (icône de maternité). Paul Lafargue dira ainsi : « Le bourgeois a pensé et pense encore que la femme doit rester à la maison et consacrer son activité à surveiller et diriger le ménage, à soigner le mari, à fabriquer et nourrir les enfants » ; cette citation montre bien la vision stéréotypée de la femme dans les sociétés occidentales.

 Mais ce comportement au sein de la société peut avoir des conséquences désastreuses. En effet, il arrive aujourd'hui que des femmes se marginalisent, s’enfermant dans une violence qui va à l’encontre des qualités qu’on a tendance à associer à leur image. Ce nouveau concept  peut être en partie expliqué par leur désir de s’affirmer, et ainsi d’être reconnue au même titre qu’un homme, quelque soit le domaine. Cependant, la violence chez les femmes fait peu parler d’elle, elle est perçue comme un tabou, et est parfois même niée ou banalisée. D’un point de vue judiciaire, la femme suscite souvent la pitié, et, quelque soit son crime, est jugée plus souplement qu’un homme pourrait l’être.

  De fait, la rareté  de ces cas entraîne les médias dans une course effrénée à l’information. On voit ainsi des livres, des films, et autres sortes d’œuvres d’art s’inspirer de ces faits divers à la fois mystérieux et peu communs, ce qui les rend d’autant plus captivants.

Il est donc légitime de se demander comment l’art s’empare du tabou de la femme meurtrière.

Nous verrons donc d’une part les histoires de 3 d’entre-elles, parmi les plus connues, dans différentes époques et ayant commis des crimes de natures différentes. Et d’autre part, leur représentation dans l’art (ici, livres et film ).

 

 

 



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