L'art de tuer au féminin

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III- Aileen Wuornos " la haine contre l'humanité "


 

                                       A - Aileen : son passé, ses crimes, sa vie.

 

                                  a) Née sous une mauvaise étoile.

 

  Aileen Wuornos, née sous le nom d’Aileen Carol Pittman, dans le Michigan est le fruit de l’union de Léo Dale Pittman et Diane Pratt. En 1954, Diane n’avait que 15 ans quand elle épousa Léo, et, deux ans après ce mariage et deux mois avant la naissance d’Aileen, elle divorça.

Aileen n’a jamais connu son père, qui était un pédophilie sociopathe, puisqu’il a été emprisonné à sa naissance pour le viol et la tentative de meurtre d’un petit garçon de huit ans.

Aileen n’a que deux mois lorsque sa mère, Diane Wuornos, qui n’a alors que 17 ans, l’abandonne défitivement. Diane a abandonné au moins deux fois sa fille avant ses deux ans, durant la période cruciale que les spécialistes appellent « construction emmotionelle » . Elle n’a donc pas eu de contact avec sa mère, ou très peu . Les études réalisées dans le but de « savoir comment naissent les tueurs en serie » mentionnent, entre autres , la théorie d’une «privation sensorielle» aussi utilisée par les Illuminatis et l’experience du Mind control.

Elle et son frère ainé sont alors confiés à leurs grands parents maternels Lauri et Britta Wuornos; tous deux alcooliques, sans savoir que leurs vrais parents les ont tour à tour abandonnés. Cheryl Stancy, une ancienne voisine a dit à propos de son grand-père qu’on «l’entendait hurler à l’autre bout de la rue. C’était simplement la manière dont il leur parlait. Il ne les traitait pas comme des êtres humains. Il les traitait pire que quiconque aurait traité un animal »A six ans, ils tentent de mettre le feu à leur école et Aileen en resta traumatisée, brulée partiellement au visage et selon elle « defigurée ». Son père se fait étrangler en prison par un codétenu en 1969. Aileen a alors 13 ans, et ses grands parents lui avouent qu’elle n’est pas leur fille. Laissée à elle même, elle devient la prositutée du quartier en échange de bières ou de cigarettes, et se fait alors surnommer « cigarette pig » (la cochonne des cigarettes). Elle « achetait » ses camarades et ses voisins avec l’argent que la prostitution lui rapportait, pour venir jouer avec elle ou lui tenir compagnie. Les garcons de son école se moquaient d’elle et la rejetaient; lui jetant des cailloux. Son frère quant à lui, devint heroïnomane et cambriola les maisons voisines. A 14 ans, elle se fait violer et accouche d’un garcon, qu’elle abandonne immédiatement pour l’adoption. C’est à ce moment là qu’Aileen se retrouva seule, son frère est parti vivre chez des amis et ses grands parents la chassent; elle devînt prostituée à « plein temps ». Son grand-père, se suicida chez l’un de ses fils en 1976, cinq ans après sa femme, qui deceda d’une cyrrhose du foie. La même année, son frère meurt d’un cancer generalisé. Son assurance vie, soit 10 000 dollars, ont été dilapidés en deux mois, elle repartit pour la Floride, là où elle rencontra et épousa Lewis Fell. Le mariage ne dura pas, et Lewis l’accusa de coups et blessures. Selon lui, elle « l’avait frappé avec sa canne lorsqu’il avait refusé de lui donner plus d’argent. »

Aileen commenca une vie faite de petite délinquance, d’alcool, de sexe et de violence.

 

 

 

                                         b) "La peur d'être abandonnée"

 

  Son ex-mari ayant obtenu une « restrinction légale d’approcher », elle repartit vivre dans le Michigan. La vie d’Aileen prit un mauvais tournant. Desemparée, livrée à elle même, elle alterna délits, petits séjours en prison et histoires d’amour desastreuses (chèques sans provision, conduite en etat d’ivresse, conduite sans permis). En 1981, elle passa quelques mois en prison pour un vol à main armée.

Elle prit l’habitude d’usurper des identités, mais toujours celle de ses proches, par exemple, elle emprunta le nom d’une tante lorsqu’elle fut suspectée d’avoir volé une arme, en 1985.

En guise de mauvais présage, on l’accusa de nombreuses fois d’avoir menacé un de ses clients avec un pistolet.

Cinq ans auparavant, son petit-ami de l'époque l’avait quittée, et elle tenta de se suicider, mais à la place, elle devalisa un supermarché avec le pistolet car elle fut incapable de le retourner contre elle. Une personne de plus qui l’abandonnait.

En 1986, alors qu’elle est au bout du rouleau et qu’elle n’a pas de raison de vivre; elle se rend dans un bar gay à Daytona Beach. Elle y rencontre une jeune femme masculine, Tyra Moore. Cette rencontre est capitale pour Aileen, les deux femmes deviennent amantes et tombent immédiatement amoureuses l’une de l’autre. Aileen se sent revivre, elle n’a jamais vécu ça auparavant. « Ty » accepta d’abandonner son emploi de femme de ménage dans un motel et le couple vivait maintenant sur les revenus que rapportaient la prositution, assez aléatoires vu qu’Aileen n’était pas une prostituée très demandée sur le marché. Elles vivaient alors dans des hotels miteux, ou même dans les bois, les mauvais jours. « Ty » a suivi « Lee » partout pendant près de quatre ans, malgré le fait qu’Aileen devenait de plus en plus agréssive et impulsive; elle s’était livrée à Tyra sur son enfance et les abus qu’elle avait subi, mais surtout, la soif de vengeance qu’elle entretenait ( elle décida de « voyager » systématiquement avec un pistolet dans son sac). Tyra était une femme vénale et Aileen comprit très vite que si elle ne trouvait pas d’argent pour la faire vivre, elle risquait de la perdre.

Les psychiatres et psychologues qui se sont entretenus avec Aileen pendant sa detention déclarèrent que compte tenu de son experience (abus sexuels, mère absente qui l’abandonne, sa grand-mère jamais protegée par son gand-père) elle n’a jamais connu de relation saine; ce qui l’a conduite à avoir un caractère instable, ce à quoi s’ajoutait une peur terrible de l’abandon.

 

 

 

 

                                                        c) Les crimes

 

 

  Un soir de decembre 1989, un patron d’une petite boutique d’electronique, divorcé à 5 reprises et accro à la pornographie, à l’alcool et aux prostituées; prit Aileen en « stop » dans sa Cadillac. Elle raconta plus tard que ce client avait abusé d’elle, l’avait violée et qu’elle avait subi en plus de cela, des violence morales. Elle le tua de trois balles de calibre 22. Sa voiture, une bouteille de vodka et des préservatifs ont été retrouvés sur le lieu du crime quelques jours plus tard, il s’appellait Richard Mallory; et ce fut le seul tué « legitimement » d’après les aveux d’Aileen. Ce qui fut confirmé par sa condamnation à 10 ans de prison pour « viol brutal » (élément non pris en charge par la défense d'Aileen  lors du procès car caché... ou oublié ).

Quelques mois après, en mai 1990, on retrouva en Georgie, un homme tué de deux balles; de même calibre. Cet homme n’a jamais été identifié. Aileen plaida aussi la violence physique et psychologique, tandis qu’une expertise a prouvé qu’on lui avait tiré dans le dos.

Aileen gagna en confiance en elle; et seulement un mois après son deuxième meurtre, elle tua de nouveau : David Spears était un chauffeur de poids lourd qui rendait visite à son épouse, qu’on a retrouvé vétu uniquement d’une casquette et d’un preservatif.

Cette fois-ci, il n’y a que cinq jours qui séparent le précédent meurtre. Charles Carskaddon avait 40 ans et était moniteur de rodéo; il fut abattu de neuf balles.

Le 4 juillet 1990, un fait marquant intervînt dans la vie d’Aileen et de Tyra. Aileen conduisait et elles ont eu une dispute; « leur » voiture termina sa route dans les buissons. Une femme assista à la scène et raconta aux gendarmes que les deux femmes avaient l’air desorientées, « la blonde tapant sur l’autre et la brune racontant des obsenités » .

En trois semaines, elle tua trois hommes. En interrogant des proches de deux femmes, les enquêteurs ont découvert que pendant ces trois semaines, la soeur de Tyra habitait chez elles. Aileen a craint que Tyra l’abandonne et aille vivre avec sa soeur.

Le 30 juillet de la même année, Troy Burress fut assassiné de deux balles (toujours de calibre 22), à côté de son camion de livraison. C’est une famille qui pique-niquait dans la forêt du Comté de Marion qui retrouva le corps, quatre jours plus tard, avec des objets personnels.

Onze jours plus tard, le 10 septembre, un homme de cinquante-six ans, Dick Humphrey, qui était spécialisé dans les affaires d’enfants maltraités, disparut la veille de ses 35 ans de mariage, tué de six balles, calibre 22. Aileen lu vola sa mattraque, ses menottes et des objets personnels. Elle réalisa qu’elle avait tué un policier, et se « calma » pendant deux mois.

Le 19 novembre, le corps de Walter Antonio, qui était livreur et travaillait des fois comme vigile, soixante ans, fut découvert nu; sur une petite route dans le comté de Dixie, abattu de quatre balles.

 

 

                                                 d) Son arrestation/condamnation

 

  Fin novembre, les portraits robots (communiqués par la vieille dame qui les avaient surprise lors de l’accident de voiture) furent publiés. Les renseignements affluèrent, et le soir du 8 janvier, se faisant passer pour des vendeurs de drogues, des policiers invitèrent Wuornos à danser, sans succès.

Deux jours plus tard, elle accepta qu’on lui paye des verres. Les officers s’aperçurent qu’elle « tenait mieux l’alcool qu’eux » et n’arrivèrent pas à la faire parler. Le lendemain, ils tentèrent le coup en lui proposant de prendre une douche à leur motel, ce qu’elle accepta, et ils l’interpellèrent.

Moore, arrêtée quelques jours plus tard, coopera avec la police. Elle passa un appel (enregistré) à Aileen en prison, et celle-ci, qui doutait de la sincerité de Tyra, parlait en langage codé. Au fil des jours, Aileen se devoila et les enquêteurs purent mettre la main sur une clé, qui ouvrait un casier dans un entrepôt, où résidait les affaires de ses victimes.

Aileen, lors d’une conversation, déclara finalement «Continue et laisse-les savoir ce qu’ils veulent savoir ou quoi que ce soit. Et je te couvrirai parce que tu es innocente. Je ne vais pas te laisser aller en prison. Écoute, si je dois avouer, je le ferai ».

En signant ses aveux, Aileen Wuornos insista sur le fait que Tyra n’y était pour rien, et qu’elle n’était pas au courant de ses faits et gestes. Moore apparue froide au procès et ne lui adressa pas un seul regard, Aileen en eu les larmes aux yeux... nous pouvons dire que Tyra l’a, à son tour, abandonnée. Une douzaine d’hommes qui avaient « rencontrée » Wuornos au bord des autoroutes vinrent témoigner de son agressivité, ou tout autre trait de caractère.

Affinant son histoire au fur et à mesure qu’elle la racontait, elle profita de l’interêt que les gens lui portaient et se vit offrir des scenarii et toute sortes de documentaires, films, interviewes, toute heureuse de l’attention qu’on lui portait.

Lorsque le jugement fut déclaré, et qu’Aileen fut condamnée 5 fois à la peine de mort, elle hurla de rage « Je suis innocente! J’ai été violée! J’espère que vous serez violés Sacs à merde d’Amérique! ». Puis elle finit par avouer les meurtres, car elle voulait « être en règle avec Dieu » (sa grand-mère était catholique pratiquante). Ses avocats déclarèrent que son enfance douloureuse et atypique avait empêché sa maturation psychologique, l’avait « pourrie et broyée » .

Elle a souvent dit que sa vie sexuelle avec Tyra n’était pas satisfaisante, et qu’elle préférait le sexe avec les hommes. Elle l’aimait en effet d’un amour platonique, d’un amour « vrai », elle avait trouvé en Tyra le lien emmotionel qui lui avait tant manqué lors de son enfance, ou plus particulièrement, de sa vie entière.

Cette peur de l’abandon a été, pour certains, le moteur de ses meurtres. En effet, il semblerait que les dates de ses meurtres coincident avec de violentes disputes avec Tyra...

 

 

 

 

                                         B - Adaptation de son histoire par Patty Jenkins

 

 Aileen « autorisée à mourir » par Jeb BUSH (frère du président George BUSH) en 2001 a marqué les esprits de millions d’americains. On raconte qu’elle était la première femme à être cataloguée en tant que « tueuse en serie » de l’histoire des Etats-Unis. La terrible histoire d’Aileen Wuornos a inspiré la création d’un opéra, de deux films et de trois livres.

L’un de ces films s’intitule « Monster », et c’est ce film là que j’ai choisi d’étudier.

 

Synospis :

 

Depuis déjà longtemps, Aileen erre sans but et survit en se prostituant. Lorsqu'un soir, le moral au plus bas, elle rencontre dans un bar la jeune Selby, c'est le coup de foudre.
Pour protéger leur amour et leur permettre de subsister, Aileen continue de se vendre jusqu'à cette nuit où, agressée par un de ses clients, elle le tue. Ce premier crime marque le déclenchement d'un terrible engrenage...

 

On l'aura compris, le film ne traite pas de son enfance. Le seule evenement anterieur à la periode des meurtres est, qu'au tout début, on la voit petite, s'imaginer un avenir. Puis, brutalement, elle est sous le pont d'une autoroute, trempée, seule.

Elle se rend alors dans un bar gay, et on la voit débuter sa soirée seule, hostile, avec ses bières. Puis intervient Selby (Le nom de Tyra ainsi que differents caractères physiques étant volontairement ignorés par cele-ci, car encore vivante à ce jour), qui fut rejetée par un « tu n’auras pas mon cul, salope de gweene ». Selby, blessée, se renferme légèrement et Aileen revient alors sur ses paroles « désolée... j’aurais du la jouer réglo », elles passent la soirée à boire des bières et à rire, jusqu’à la fermeture.

L’histoire nous fait se demander ce qu’il serait advenu d’Aileen si elle n’aurait pas rencontrée Selby (Tyra), ce soir là. Il nous semble qu’elle fut prête à en « découdre » et que cette rencontre changea sa vie dans son intégralité.

Aileen passa la nuit chez Selby qui habitait chez des amis à ses parents. Elle dû s’enfuir au petit matin car la dame chez qui elle vivait la chassa, la prenant, à juste titre, pour une « vagabonde ». Elle se donnèrent rendez-vous le soir-même, à la patinoire. Une fois cette soirée passée, à discuter de tout et de rien, Selby lui demanda si elle se prostituait, et Aileen ne mentit pas. Elle lui avoua aussi qu’elle n’était ni lesbienne, ni hétéro, car « tout la dégoutait ». A la sortie, elles s'embrassèrent contre un mur, devant tout le monde. Aileen proposa d'aller dans le terrain vague d'à côté pour passer "un bon moment" mais Selby, timide, refusa. Elles fixèrent un autre rendez-vous.

Mais le lendemain, elle ne pu venir à temps.

Un client qui l’avait prise en « stop » devenait de plus en plus difficile à cerner. Elle croyait s’en tirer avec une « passe » rapide et payer à manger à Selby avec cet argent, mais cet homme allait complètement bouleverser le cours de sa vie future.

Tournant autour du pot sur ce qu’il voulait qu’elle lui fasse, il finit par faire une confidence étrange « les femmes, je les aime ... et je les hais en même temps. ». Puisqu’Aileen voulait se dépêcher pour aller rejoindre Selby, l’homme l’assoma. Elle se reveille alors le visage en sang, et l’homme, qui l’avait attachée à la poignet de sa voiture, " tu veux crever? " décida de lui faire une sorte de lavement d’intenstins mais il «avait oublié de devisser le bouchon de la bouteille de Javel au préalable »...

Aileen, réussissant à defaire ses liens, s’empara de son calibre 22 et lui tira plusieurs balles, lorsqu’il était debout mais aussi quand il fut à terre. S’en suivit une crise de nerfs; puis Aileen reprit ses esprits et ramena la voiture, en ayant pris soin de la nettoyer.

Elle s’excusa auprès de Selby qui l’avait attendue toute la nuit, et inventa qu’elle s’était battue.

Selby l’ayant assez vite pardonnée, elle montra un vif interêt à l’argent qu’Aileen rapporta. 

Aileen s’accroche à Selby, et devient paternelle envers elle. Selby décida de quitter la maison et elles s’installèrent rapidement ensemble, dans un motel. Les premiers jours, elles faisaient la tournée des bars, riaient. Selby comblait si bien Aileen qu’elles eurent leur première relation sexuelle, « un soir de débauche ». La scène fut puritaine, et ne laissa rien paraître. Aileen qui lanca à Selby «tu fais de moi une reine » était sur un petit nuage. On pouvait dire que la vie lui souriait enfin. Elle décida d’arrêter de se prostituer et chercha un travail, mais, se rendant à l’évidence, elle reprit ce « travail » qui la repugnait tant; sous les conseils (ordres) de Selby. 

Elle perdit le sens de la réalité. Ne voulant pas risquer de perdre Selby, la seule personne qui l’avait aimée durant toute sa vie entière, Aileen fit des concessions, pour plaire d’avantage à Selby.

Aileen montra plusieurs fois des signes d’humanité. Dans une scène, on montra Aileen réfléchir sur son sort, s’imaginer autre, esperer et croire à une vie meilleure. On apprend alors que dans son enfance, une phrase la marqua : un groupe de musique était venu dans son école et avait dit « pour réussir dans la vie, on a besoin d’amour et de confiance en soi ».

En revenant de ses entretiens (tous ratés), elle rencontra un policier qu’il l’interpella. Il y a quelque temps, il avait manqué de lui casser la machoire, et l’avait laissée partir en la prevenant que s’il la croisait de nouveau, cela ne passerait pas comme ça. Il l’obliga à passer au siège passager de sa voiture et à lui faire une fellation. Il la laissa partir.

Pour son deuxième meurtre, elle se cherche des excuses. Elle pousse l’homme à avouer sa « pédophilie » elle l’insulte et ne lui laisse pas le temps de répondre quoi que ce soit.  

 Selby commenca à peine à se douter que quelque chose n’allait pas, et lanca un «  d’où tu sors cette voiture ? » qu’Aileen n’eut pas de mal à balayer d’un tout aussi leger « je l’ai empruntée à un ami ».

 

Son troisième client eût plus de chance que les précédents, Aileen le laissa partir car cet homme avait l’air « victime » et elle eut pitié de lui. On devine que cet homme d’une quarataine d’années n’est pas le genre de personne à faire appel aux prostituées. Il dit d’ailleurs que c’est son premier contact avec la gente feminine. Il la remercia après coup.

 

 Selby, qui n’en pouvait plus de cette situation, prit la voiture et alla se saouler dans un bar. Elle rencontra des gens, et elle reprit les mêmes histoires qu’Aileen racontait quand elle allait dans ce genre de bar.

A son retour, une grand dispute eclata. Aileen, qui récurait le four pour « passer ses nerfs » n’accepta pas que Selby ait pris la voiture que son « ami » lui avait prêtée. Leur relation ne tenant plus qu’à un fil, Aileen lui avoua qu’elle avait tué un homme et Selby, qui à chaud, ne savait plus quoi dire a rapidement accepté la situation.

Selby emmena Aileendans un parc d’attraction avait ses amis rencontrés la veille. Cette scène est assez surprenante car on découvre que Selby, d’ordinaire reservée et admiratrice, ignore Aileen. A travers plusieurs plans, le réalisateur place des phrases clés prononcées par Wuornos «  j’ai la volonté en moi » , « j’apprends vite à me fondre dans le moule » , « qui peut prétendre connaître la volonté de Dieu » qui se veulent révélatrices de l’esprit d’Aileen. Charlize Theron l’interprète d’ailleurs à merveille, s’étant tranformée pour ce rôle, en prenant plusieurs kilos et en adoptant les mimiques de Wuornos; elle recu un Oscar.

 

Sa quatrième victime était un policier qui travaillait sur des affaires d’enfants disparus; mais malheureusement, Aileen ne le découvrit qu’en feuilletant son porte-monnaie, une fois l’avoir tué. De sang froid, ne prenant même plus la peine de lui chercher une excuse.   

 Un élément non réel à la vraie histoire d’Aileen a été rajouté. Un père de famille qui la prit en « stop » fut assassiné car il avait vu le pistolet qu’Aileen tenait.

La suite du flim s’en tient aux faits réels : la coopération de Selby (Tyra),  son arrestation par les policiers en civil, sa condamnation à perpetuité, ses derniers mots au juge.

Aileen mourut telle qu’elle a vécu : seule, abandonnée, et rejetée.


 



Titre (posté le 10/01/2011 à 18:34)
Ecriture de l'article en cours.
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